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Cyclisme

« Keep the riders happy  »

J.A.V.
Dernière mise à jour : 15/05/2013 à 9:05
J.A.V. Publié le 15 mai 2013
11 Min de Lecture
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Le contre la montre du Tour de Bretagne vécu par Hervé Le Gall avec le Team Raleigh…

Mardi 30 avril. J’ai rendez-vous avec la team Raleigh dans un hôtel de la région de Morlaix. En arrivant à proximité, mon camarade de Be Celt m’interpelle et me demande si on s’est pas trompé d’hôtel. Je crois pas, non. Sur le parking de l’hôtel, les vélos Raleigh brillent sous le soleil. Matt et le staff team Raleigh sont déjà à pied d’œuvre pour préparer le matériel afin que tout soit prêt pour cet après-midi à Huelgoat. Tour de Bretagne, c’est la première fois que j’assiste à un contre la montre. Jean me fait un topo express sur ce type de course où chaque athlète part d’une plateforme de lancement pour courir après le temps. Exprimé comme ça, on imagine la difficulté. Chaque coureur part à une minute d’intervalle sur un parcours qui ici durera, pour le meilleur, une vingtaine de minutes. Vingt minutes, c’est court et en même temps c’est une éternité. L’homme et sa machine sont seuls et affrontent le temps et les éléments. Aujourd’hui, à Huelgoat, au cœur de la Bretagne historique, le temps sera clément. Pour le moment, sur le parking de l’hôtel règne un silence quasi monacal. Pas d’éclats de voix, ambiance sereine. Je croise Cherie Pridham, manageuse de la team Raleigh. Elle me salue, me sourit mais je la sens déjà dans son truc, impliquée dans la course qu’elle a dû répéter cent fois dans sa tête. Je croise les coureurs, Tom Moses, Richard Lang, …

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Et bien sûr Eric Berthou, le longiligne et puissant atout de la Raleigh. J’aimerais tant lui dire à quel point on compte sur lui, sur son talent, sa vivacité féroce, mais finalement ça ne sert à rien et je vais me contenter d’un salut Eric ! Car le breton est déjà dans sa bulle, il est dans un monde qui m’est aussi étrange qu’étranger, il me regarde sans me voir, m’adresse juste un sourire machinal. Avant une course, les athlètes deviennent autistes, concentré sur le parcours, focalisés sur des points de détails qui pourraient presque faire sourire. Eric inspecte son vélo, c’est sa DeLoréan à lui, sa machine à remonter le temps. Il s’applique à checker et à checker encore des détails futiles comme pour se persuader que tout va bien. Les cyclistes professionnels ont besoin de se convaincre, avant une course, que tout va bien, que tout est sous contrôle. C’est pour ça que je reste en retrait, que je fais des photos de loin. Pour ne pas entrer dans la bulle, ne pas parasiter l’environnement, rester en dehors, ne pas perturber ce fragile équilibre.

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 Huelgoat. On y est. Séance massage avec les petits fauteuils bleus en demi-cercle, je connais déjà tous les rituels. Entre eux les garçons discutent, échangent quelques banalités mais pour la plupart d’entre eux, ils ont déjà les godasses calées dans les pédaliers. Matt est aux petits soins avec l’équipe, massage de cuisse et pose des adhésifs RockTape sur les muscles, le préparateur de Team Raleigh a l’œil partout, totalement polyvalent, multi-tâches, veillant à ce que tout soit parfait, les gourdes remplies, les doses de High5 collées sur le cadre, tout est précis, millimétré. Dans une équipe professionnelle comme la Raleigh, rien n’est laissé au hasard. Une équipe tourne ici en France tandis que l’autre partie tourne en Angleterre. « We divide the army » lâche Cherie Pridham qui a le sens de la formule. J’aperçois Bernard Hinault qui se balade, un large sourire aux lèvres. Il ne peut pas faire trois pas sans être alpagué par des gens, des gamins qui le regardent avec les yeux émerveillés. Le blaireau se plie de bonne grâce au jeu des photos sans jamais que son sourire ne le quitte. Aucun doute. Celui qui était le patron du peloton, quintuple vainqueur du Tour de France, reste incroyablement populaire auprès des gens. Bernard salue Jean, la team Raleigh mais n’en fait pas trop. Le stress d’avant course, il connaît, il a déjà donné. Chaque équipe a sa façon de vivre les moments qui précèdent la course. Ici de grands éclats de voix et de rire, ça parle fort et ça sent le soleil, pas de doute possible, c’est une équipe espagnole. Drôle de contraste, les espagnols se sont mis au sud, en plein soleil, les anglais se sont mis au nord, à l’ombre, question de culture sans doute. L’enthousiasme ibérique par ici, la discrétion so british par là.

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Cinq, quatre, trois… Le coureur autrichien est sur la plateforme, je suis à cinq ou six mètre de lui, mon œil collé au viseur de mon D3s. Il me regarde fixement, les dents serrées, avec ce regard de killer qui n’appartient qu’à un athlète deux secondes avant l’envolée. Il semble tenir seul en équilibre sur sa machine en fibre de carbone, prêt à défier la route et le temps. Deux, un, go ! Premier coup de pédalier, l’athlète est désormais seul face à lui-même.

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C’est Tom Moses de Raleigh qui est en place. Derrière lui, comme un ange-gardien, il y a Matt Thompson qui veille au grain. Un gamin, Tom. Il fête ses vingt et un ans dans deux jours, il a un côté tellement juvénile, avec sa tête de gosse à peine sorti de l’adolescence, mais ne vous y fiez pas. Tom Moses est l’un des grands espoirs du cyclisme britannique et il n’est pas de hasard de le voir recruté dans la Team Raleigh. Tom s’élance, je shoote quelques images en hurlant « Go Tom ! Go ! » C’est un peu idiot d’encourager un autiste qui ne vous entend pas, mais ça fait du bien. J’ai l’impression d’être plus impliqué que je ne l’imaginais, je crois que ce sport est en train de me gangréner. Je tourne les talons pour rejoindre quatre à quatre un spot de prise de vue et faire des images à cinq cent mètres de la ligne d’arrivée.

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Je suis dans un virage, légère montée, je bénéficie de la complicité bien involontaire d’un commissaire de course qui me prévient d’un coup de sifflet de l’arrivée imminente d’un coureur. Je pousse un peu plus loin, je me loge sur un spot parfait, une descente assez cossue suivie d’un virage plus que serré. Là je les vois défiler un à un, je suis presque soulagé pour eux de les savoir au bout de l’épreuve. J’aperçois Eric Berthou, il fait corps avec son vélo Raleigh, il appuie, il est dans les temps, il fera 21,35. Finalement je fais des clichés de l’autrichien Riccardo Zoidl qui ne sait pas encore qu’il va remporter ce Tour de Bretagne.

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J’ai vu les gars défiler devant moi, des champions, des gars plus modestes voire anonymes. Je commence à reconnaître les maillots, à être émerveillé par ces images qui défilent mais surtout, j’ai un immense respect pour ces athlètes accomplis, capables d’un authentique exploit sportif, rouler, appuyer sur le pédalier, souffrir en silence pendant des centaines de kilomètres pour pouvoir simplement enfiler un maillot sur un podium, écrire leur nom dans le registre du cyclisme. Respect. Pour photographier Eric Berthou et les autres, j’ai mis un genou à terre et ce n’est pas par hasard. Avec Jean, nous avons retrouvé l’équipe à l’hôtel. Dans la chambre d’Eric, les effluves de gel douche envahissent les narines, on discute de tout et de rien et on retrouve Eric et Tom, pour de vrai. Ils sont sortis de la bulle, la course est terminée, ils sont redevenus humains. Quel monde étrange que celui du cyclisme professionnel. On se retrouve au dîner avec l’équipe. Là, autour de la table, on discute de tout, sauf de vélo. On parle de musique, de Peter Doherty, des Vieilles Charrues, de Céline Dion, de tout mais pas de la course. Le débrieffing, c’est pour plus tard, cast members only. Pour le moment, on dégonfle les pneus, on évacue la pression, le stress. Cherie Pridham est une véritable manageuse, elle sait exactement les mots qu’il faut dire et surtout, quand il faut les dire. Avec Jean, on sait que le moment est venu de s’éclipser, de les laisser se retrouver entre eux, dans leur monde. Je salue Cherie Pridham et en signe de bonne aventure je glisse à son oreille la promesse de venir bientôt en Angleterre, partager le vrai plaisir de faire des clichés pour la Team Raleigh. Et surtout, la promesse de ne jamais oublier son conseil. Keep the riders happy.

Hervé « harvey » LE GALL
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