Laurent Pichon, 26 ans a rejoint le grand team français cette saison, la formation FDJ dirigée par Marc Madiot. Le Quimpérois, plus habitué aux courses d’un jour et aux courses d’une semaine, va entamer son premier Giro ce samedi. Le vainqueur des Boucles de la Mayenne 2012, 3ème de la Classic Loire Atlantique cette saison, est un puncheur, un combattant sur la route et toujours aux avant-postes. Il a bien voulu répondre à nos questions avant de se plonger dans cette épreuve mythique qu’est le Giro.
Laurent, vous allez entamer votre premier Giro, comment vous sentez-vous avant le grand départ?
« Je me sens impatient d’être au départ car il y a une petite appréhension étant donné que je n’ai jamais fais jamais une course aussi longue, mais d’un autre côté je me dis que j’ai de la chance de participer à cette course mythique que j’avais plus l’habitude de regarder à la télé jusqu’à présent. »
Vous êtes un coureur puncheur, vous jouerez votre carte sur les étapes de plaines ?
« Tout d’abord j’aurais pour mission d’épauler Nacer Bouhanni pour les sprints, durant 8 à 10 jours normalement. Ensuite, il faudra également s’occuper de notre leader Arnold Jeannesson qui vise un bon classement général. Mais sinon oui, personnellement j’espère faire un beau résultat sur une étape de transition, ce serait super. »
Les cols seront à l’honneur dans ce Giro, le 19 mai, l’étape reine du Tour se terminera en haut du Col du Galibier comment vous appréhendez ça ?
« C’est vrai que je n’ai pas eu tellement l’habitude de monter des grands cols depuis mes débuts dans le cyclisme si ce n’est lors du très montagneux Tour d’Autriche l’an passé. J’ai donc un peu d’inquiétude la dessus, mais j’espère que la 1ère semaine de course va bien me mettre en route pour bien passer la montagne. »
Vous avez fait des progrès au chrono, comment ressentez vous le chrono sur le Giro?
« C’est vrai que j’ai fait quelques chronos honorables en début de saison mais rien d’exceptionnel, je ne l’ai pas travaillé spécialement, mais cette année je me sens vraiment bien posé sur le vélo de CLM, et puis je pense que toute la formation piste que j’ai reçu depuis tout jeune me fait du bien. Concernant le chrono du Giro de 55km, c’est très long et vu les rouleurs présents au départ il ne faudra pas s’endormir, je n’aurais pas d’ambitions sur ce chrono car c’est trop long pour moi, je préfère les prologues. »
Vous vous êtes montré très combatif sur le Tro Bro Léon malgré la malchance, présent sur le tour du Finistère, et d’autres courses, vous avez l’air d’avoir trouvé tes marques au sein de la FDJ?
« Oui je me sens bien à la FDJ, j’ai eu de bonnes sensations en ce début de saison, meilleures que les années précédentes à la même époque, mais je n’ai pas su profiter de cette forme pour conclure et c’est une déception personnelle. Mais à côté de ça vu les résultats de l’équipe je ne peux qu’être satisfait on a un très bon collectif. Pourvu qu’on continue sur cette lancée de la FDJ. »