Le Tro Bro Léon n’a pas failli à sa réputation d’enfer breton. Les coureurs ont tout donné. Ils sont, environ, 80 à finir la course. A l’arrivée, malgré les chutes, les crevaisons, les ribins boueux, le vent, tous sont unanimes: « On veut revenir l’année prochaine ».Francis Mourey (FDJ) :
« Je me suis retrouvé dans le groupe de chasseurs et comme j’avais les jambes, j’ai tenté ma chance. C’est avant tout une victoire d’équipe car mes coéquipiers ont fait le travail pour gérer l’écart derrière. »
Alex Blain (Raleigh): » On a tout donné avec le team. A 5O km de l’arrivée , on a décidé d’attaquer avec Eric Berthou car l’échappée pouvait jouer la gagne. On fait exploser le peloton, mais dans la roue on emmène Francis Mourey qui était vraiment fort aujourd’hui. C’est dommage, pour une fois, je n’avais pas eu d’ennuis mécaniques et que les jambes étaient là. On a vraiment fait le forcing, mais la FDJ était trop forte. On a pas démérité. »
Laurent Pichon (FDJ): « J’étais dans la bonne échappée dès le début, au km 8 avec les 18 coureurs. A 50 km de l’arrivée, on compte 3 min d’avance, je sais que l’on peut jouer la gagne. Je comptais partir au Ribin de la Ferme, celui où Eric Berthou a placé son attaque l’année dernière mais je crève juste avant et je vois mes chances s’envoler. Je suis quand même très heureux qu’on fasse le triplé à la fin même si je reste déçu personnellement. Je suis en forme en ce moment, hier sur le Tour du Finistère j’attaque, sur Paris Camembert je suis dans le final, je me sens bien dans cette équipe FDJ. »
Eric Berthou (Raleigh): » On fait ce que l’on a pu. On attaque pour rejoindre l’échappée, mais on avait Mourey et Lebon avec nous, et devant il y avait 2 autres FDJ, ils étaient en surnombre. On était en forme, mais techniquement la FDJ a bien joué sa carte. Enfin, c’est le Tro Bro Leon et le team Raleigh s’est montré attaquant ».
Tom Moses (Raleigh) : C’était mon premier Tro Bro Léon, et j’ai adoré cette course, mais je n’ai pu réaliser ce que j’aurais aimé faire. Je me retrouve dans une chute, et ensuite un problème mécanique me fait perdre un temps considérable. J’ai souffert mais j’ai aimé cette course dans votre Bretagne. On a la même chose en Angleterre et ici il y a une ambiance à part. C’est une course magnifique et j’espère revenir mais cette fois ci sans la malchance. »
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