Les 20, 22 et 23 juin, les championnats de France de cyclisme sur route se dérouleront sur les ribinous de Lannilis. Une dizaine de coureurs bretons ont arpenté les routes du Pays des Abers cet après-midi.
En présence de David Lappartient (le président de la Fédération Française de Cyclisme), Christian Calvez (président de la communauté de communes de Plabennec et des Abers) et de Jean-Paul Mellouët (directeur du Tro Bro Leon) les coureurs présents ont pu goûter à des routes empruntées habituellement par les concurrents du Tro Bro Leon.
« J’ai découvert un monde un peu différent après avoir quitté Bretagne Schuller. J’ai été malade pendant plusieurs semaines, là, je commence juste à retrouver quelques sensations, je ne commencerai les courses à étapes que début mai. Là, on est venu reconnaître le parcours des championnats de France afin de prendre quelques repères. Je n’ai jamais fait le Tro Bro Leon, je ne sais pas ce que je donne sur un ribin. Je ne le ferai pas encore cette année malheureusement. »
« Je suis arrivé hier au pays, puisque j’étais dans le Var hier encore. ça fait plaisir de retrouver ces routes sous ce beau temps. Je vais les rédécouvrir plutôt car on était déjà venu cet hiver. Là, on va le faire avec tout le monde, ça donnera envie d’être déjà en juin. Il y a le Tro Bro Leon aussi. ça se prépare tranquillement, on ira observer le nouveau parcours bientôt. Niveau préparation, c’est presque un copié-collé par rapport à la saison passée. »
Laurent Pichon (Française des Jeux)
« Ce parcours va être usant avec ses 200 mètres de dénivelé. Au bout des 13 tours, ça risque de faire des dégâts. Là, c’est assez humide, on verra comment ça sera le jour des championnats. Ca surement une course d’usure où ça cassera par l’arrière. Le Tro Bro Leon, je le ferai vu que j’habite à côté. C’est plaisant de rouler comme ça dans les chemins. Physiquement, je me sens mieux que les autres saisons à même époque et j’espère briller sur les courses bretonnes. »
Florian Guillou (Bretagne-Séché-Environnement) :
« L’endroit stratégique, ça sera le ribin. Il a neigé il y a quelques temps, c’est humide. Si c’est comme ça aux Championnats de France, ça sera un passage technique. Le facteur temps sera déterminant. Par temps sec, le ribin sera moins décisif. Il faudra être bien placé sur le ribin pour ne pas se faire décrocher. Attention au routier-sprinteur dans cette course ! »
Sébastien Hinault (IAM Cycling) :
« On avait déjà eu un aperçu en janvier. Avec le temps, le ribin s’est pas mal détérioré. Il a le temps de se refaire avant les Championnats de France mais ça ajoute du piment, c’est sympa. Il n’y a pas de grosses côtes mais la répétition des petites peut user les coureurs. J’espère pourquoi pas effectuer une belle performance car le circuit me convient bien. »
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