Éric Berthou, le Breton exilé en Angleterre, commencera sa saison sur le Tour du Haut Var demain. Le vainqueur de la Classique U 2012 , 2ème du général sur le Tour de Bretagne, héros malheureux sur le Tro Bro Leon au profit de Ryan Roth, revient en France pour sa sa 11ème année chez les professionnels.
Éric, comment vous sentez-vous dans votre nouvelle équipe?
« Très bien, vraiment content d’être au sein de ce team. Il y règne une super ambiance, l’équipe possède de jeunes coureurs avec un énorme potentiel. On a différentes nationalités avec des Anglais bien sûr, des Australiens, des Néo-Zélandais, Écossais, Canadiens et puis Alex et moi, les deux Français. La directrice vient d’Afrique du Sud. Je retrouve un peu l’esprit des équipes que j’ai connu auparavant avec Barloworld, Carmiooro et Caisse d’Épargne où il y avait un mélange de nationalités. Le fait d’échanger en différentes langues, de parler d’autres cultures et d’avoir cette passion du vélo et du voyage est enrichissant pour tout le monde. Je suis content d’être au sein de Raleigh. »
Quels sont vos objectifs dans cette nouvelle équipe?
« Tout d’abord les « séries », le « premier calendar » en Angleterre et le Tour de Grande-Bretagne bien sûr. Raleigh ira aussi en France et on commence demain sur le Tour du Haut Var, mais on sera sur le Tro Bro Léon que j’affectionne particulièrement, le Tour du Finistère, le Tour de Normandie et aussi en Vendée. Les championnats de France se dérouleront sur mes terres. Je veux vraiment faire ces championnats qui seront en Finistère, je ne m’imaginais pas y être. On ira peut être au tour de l’Utah , on a un beau calendrier à l’étranger. C’est d’ailleurs l’une des raison qui fait que je me sente bien chez Raleigh. »
Serez-vous prêt pour le Tro Bro Léon ?
« Bien sûr. Je commence toujours mes débuts saisons en retrait. Je suis un coureur de printemps et dés le début avril je serais présent pour aller chercher le podium. Demain, on prend le départ du Tour du Haut Var, je sais que ça va être dur, et mon objectif n’est pas le classement général, mais plutôt la reprise de la compétition. Je n’ai repris l’entraînement que mi-décembre après avoir passé mon brevet d’éducateur. Le vélo c’est, l’effort, l’entraînement, la compétition et la victoire. C’est un sport exigeant qui ne pardonne pas donc je gère toujours en début de saison pour être prêt fin mars début avril. Dans l’équipe, il y a aussi de très bons coureurs qui aiment cette course comme Alex Blain. On adaptera alors notre stratégie ensemble. Pour le Tour du Haut Var, je pense que Rob Britton (le Canadien de Raleigh) va trouver son bonheur, il grimpe bien et le contre la montre est sa spécialité. Je serais là pour l’épauler. »
La motivation est toujours présente
« Je suis passionné par le cyclisme et je ne suis pas prêt de décrocher. Raleigh a des ambitions sur l’avenir et moi aussi. Donc, le vélo n’est pas prêt d’être accroché dans mon garage. »
Crédit photo : RALEIGH UK