Padraic Quinn, ancien cycliste professionnel, patron de Velotec, est l’un des organisateurs du Tour Skoda du Connemara. Il revient sur cette troisième édition qui a été un franc succès et ouvre déjà les perspectives sur ses futurs projets.
Padraic, à chaud, quel bilan faites-vous de ce troisième Tour du Connemara?
« Je suis content de l’issue de la course car nous avons eu du mauvais temps et parfois dans ces conditions, on peut avoir des accidents ou pas mal de problèmes mécaniques. Il y a eu quelques crevaisons mais ça s’est bien passé dans l’ensemble, on a réglé les quelques petits problèmes qu’il y a pu avoir. L’an passé, les gens avaient demandé énormément d’eau, cette année, c’était plus du thé et peut-être même du whisky. C’est une épreuve différente quand il ne fait pas beau.1700 ça fait beaucoup de monde, on a presque doublé par rapport à l’an passé et c’était doublé déjà par rapport à la première année. Après si ça continue comme ça, ça va être dur de trouver des logements sur Clifden pour tout le monde (rires). »
Vous vous êtes beaucoup investi dans cette course
« On a passé beaucoup d’heures pendant de longs mois à travailler sur ce projet et je suis content de voir les gens heureux après la course. Je suis aussi content de voir Bernard Hinault et toute sa famille ici. Bernard est quelqu’un qui adore le vélo, c’était un de mes coureurs favoris quand j’ai commencé à m’intéresser au vélo. J’avais 14 ans et Hinault, c’était mon préféré, il ne faut pas dire ça à Roche et à Hinault (rires). Ca me fait très plaisir de le voir ici 25 ans plus tard. Quand j’avais 14 ans, jamais je n’aurai pu imaginer que Bernard Hinault aurait pu venir ici, au Connemara. Quand il est venu la première fois, je n’y ai pas pensé sur le coup mais c’est le lundi quand je suis rentré de l’aéroport, je me suis dit, c’est incroyable quand même, je viens de raccompagner Bernard Hinault ! »
Vous avez vu des choses à améliorer?
« On peut toujours faire mieux. J’ai vu certaines choses où on aurait pu être mieux organisé. On peut faire encore plus mais au bout d’un moment, ça devient un travail à plein temps d’organiser quelque chose d’aussi grand. Il faut un peu de changement de temps en temps. «
C’est un état d’esprit particulier ici en Irlande pour ce type de course
C’est différent en France, Bernard avait raison quand il disait ça. Les gens ne partent pas vite ici, ce sont de vrais cyclotouristes, d’ailleurs, c’est obligatoire que tout le monde s’arrête manger 2-3 fois sinon ceux qui tiennent les stands ne vont pas être contents. Quand j’ai fait le Tro Bro Leon, qui est magnifique, ça partait comme une vraie course. Nous, on reste sur l’esprit cyclo. »
Quels sont vos projets ?
« Je vais passer une année en France l’an prochain. Je veux faire grandir mon entreprise qui fabrique des vêtements de vélo sur mesure (VELOTEC). Je pense qu’on a de bonnes possibilités. Je ne sais pas si je vais m’occuper de l’épreuve l’année prochaine, ça sera peut-être Mark O’Connel »
VELOTEC
DISCOVER IRELAND
[nggallery id=10]